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SAMUDRA Report

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0973–113x
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mars
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2015
Poissons chanteurs
Vous envoyez des saletés dans l’étang
où fredonnaient les poissons chanteurs !
Ils ne fredonnent plus, car leurs branchies sont toutes colmatées.
Alors je les renvoie. Oh, leur avenir est sombre.
Ils marcheront sur leurs nageoires, et seront terriblement fatigués
À la recherche d’un peu d’eau qui ne soit pas si polluée
— In The Lorax de Dr Seuss
BRÈVES
NOUVELLES, ÉVÉNEMENTS, COMMUNIQUÉS…
SYNDICAT
Un premier syndicat de travailleurs de la pêche au Pakistan
Le Sindh devient la première province du Pakistan à reconnaître juridiquement les hommes et les femmes de l’agriculture et de la pêche comme des travailleurs. Il vient d’enregistrer la toute première union syndicale de ce secteur.
La SAFWU (Sindh Agriculture and Fishing Workers Union) apparaît donc désormais sur les listes du Bureau d’enregistrement des syndicats à Karachi, dans le cadre de la Loi du Sindh relative aux relations industrielles (2013).
Elle compte actuellement 400 adhérents (dont 180 femmes), tous originaires de divers districts de cette province.
Le secteur agricole, qui représente pourtant une source majeure d’emplois (environ 60 % de la main-d’œuvre) et de revenus, a toujours été en dehors du champ d’application de la législation du travail.
Après la décentralisation, le Gouvernement du Sindh a amendé la Loi relative aux relations industrielles et étendu la législation du travail à l’agriculture et la pêche, avec le droit de s’organiser et constituer des syndicats.
« C’est un grand jour pour nous, dit Rafia Gilani, présidente de la SAFWU, mais le travail ne fait que commencer. Nous avons...
BRÈVES
NOUVELLES, ÉVÉNEMENTS, COMMUNIQUÉS…
SYNDICAT
Un premier syndicat de travailleurs de la pêche au Pakistan
Le Sindh devient la première province du Pakistan à reconnaître juridiquement les hommes et les femmes de l’agriculture et de la pêche comme des travailleurs. Il vient d’enregistrer la toute première union syndicale de ce secteur.
La SAFWU (Sindh Agriculture and Fishing Workers Union) apparaît donc désormais sur les listes du Bureau d’enregistrement des syndicats à Karachi, dans le cadre de la Loi du Sindh relative aux relations industrielles (2013).
Elle compte actuellement 400 adhérents (dont 180 femmes), tous originaires de divers districts de cette province.
Le secteur agricole, qui représente pourtant une source majeure d’emplois (environ 60 % de la main-d’œuvre) et de revenus, a toujours été en dehors du champ d’application de la législation du travail.
Après la décentralisation, le Gouvernement du Sindh a amendé la Loi relative aux relations industrielles et étendu la législation du travail à l’agriculture et la pêche, avec le droit de s’organiser et constituer des syndicats.
« C’est un grand jour pour nous, dit Rafia Gilani, présidente de la SAFWU, mais le travail ne fait que commencer. Nous avons lancé notre syndicat, tenu notre première convention avec l’appui de l’OIT ; et maintenant nous sommes officiellement déclarés.
Il reste à informer les travailleurs de leurs droits, à leur expliquer ce que signifie être membre d’un syndicat, à renforcer ses finances. Nous avons aussi en vue une affiliation internationale ».
www.ilo.org/islamabad/info/public/pr/WCMS_339519/lang--en/index.htm
CERTIFICATION
Pêcherie de vivaneau au Costa Rica
La pêcherie artisanale au vivaneau dans les eaux littorales de la péninsule de Nicoya sur la côte Pacifique du Costa Rica est volontairement entrée dans le processus d’évaluation complète du Marine Stewardship Council (MSC).
Les espèces ciblées sont le vivaneau rose (Lutjanus guttatus), le vivaneau jaune (Lutjanus argentiventris) et le tambour voilier (Micropogonias altipinnis).
L’évaluation sera effectuée par un certificateur, SCS Global Services. Si elle réussit, les produits de cette pêcherie pourront porter l’écolabel bleu du MSC.
Le référentiel du MSC est le système le plus reconnu à l’échelle mondiale pour la certification de pêcheries écologiquement durables et bien gérées de poisson sauvage.
Une évaluation transparente examinera l’impact de la pêche sur les stocks et l’écosystème marin. Elle analysera également le processus de gestion de la pêcherie afin de s’assurer qu’elle prend toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement marin à l’intention des générations futures.
La pêcherie artisanale de vivaneau de la péninsule de Nicoya comprend toutes les eaux qui vont de la frontière nord avec le Nicaragua, côté Pacifique, jusqu’au Cabo Blanco dans le sud. Il y a 40 navires, utilisés par 25 à 30 familles basées dans les villages côtiers de San Francisco de Coyote et Bejuco. L’ASPEPUCO et l’ASOBEJUCO sont les associations de pêche artisanale du lieu qui décident de la règlementation locale et des meilleures pratiques de pêche.
Les pêcheurs utilisent des palangres de fond sur de petits bateaux appelés pangas pour prélever du poisson toute l’année. Mais la pêche cesse généralement en octobre, période de frai pour le vivaneau et de pluies plus abondantes.
Le vivaneau est commercialisé au niveau national, avec un potentiel d’exportation internationale une fois que des installations de traitement seront construites.
Le client pour cette évaluation est l’ARCAE (Réseau costaricain pour l’environnement et l’éducation), association à but non lucratif qui encourage des pratiques de pêche responsables et durables dans la pêche artisanale du pays.
L’organisation administre des subventions obtenues par le Programme de restauration des tortues marines (Pretoma) pour financer l’évaluation.
PROFIL ORGANISATIONNEL
LIFE pour les petites pêches européennes
Appelée LIFE (Low Impact Fishers of Europe), la première plateforme pan-européenne dédiée à la représentation des petits pêcheurs européens, a été lancée en novembre 2013 à Saint-Jacques de Compostelle. Elle a déjà enregistré l’arrivée de diverses organisations du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Pologne, de la France, de l’Espagne, de la Grèce. Et il y a des demandes d’adhésion venant d’autres pays aussi.
La nouvelle Politique commune de la pêche de l’Union européenne qui est entrée en vigueur en janvier 2013 considère que la pêche artisanale correspond à des navires de moins de 12 m n’utilisant pas d’engins traînants. Mais il existe une pléthore de descriptions et de définitions pour décrire les opérations de pêche artisanale à travers l’Europe. Certaines correspondent à la définition de la PCP, d’autres pas.
C’est pourquoi l’équipe de coordination a choisi l’appellation LIFE, dans laquelle Low Impact (à faible impact) convient mieux que petite ; car cela décrit généralement mieux la qualité des opérations des pêcheurs concernés.
LIFE accueille les pêcheurs qui sont plutôt à petite échelle, qui ont un impact assez faible sur la ressource, mais qui apportent une valeur sociale et économique forte à leurs communautés.
Le propriétaire du bateau travaille habituellement à bord, fait des sorties d’une journée, émet peu de gaz à effet de serre par kilo débarqué. Ces facteurs contribuent au caractère durable de sa pêche. La petite pêche représente en nombre 80 % de la flotte européenne : et LIFE est maintenant là pour lui donner une voix claire au cœur de l’Europe.
Cette structure va représenter, appuyer, développer et défendre les activités de pêche à faible impact des eaux côtières. Tous les adhérents signeront un engagement pour pêcher de manière responsable, sans porter atteinte à l’environnement marin, en utilisant des engins sélectifs, en ne prélevant pas des individus de trop petite taille.
LIFE s’apprête à ouvrir un bureau à Bruxelles, d’où il fera entendre son point de vue pour défendre efficacement une pêche artisanale à faible impact.
STATISTIQUES DES PÊCHES
Gouvernance des régimes fonciers
En mai 2012, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a approuvé les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts.
Cet événement a constitué une avancée majeure dans un vaste processus de consultation et de négociation faisant intervenir des responsables gouvernementaux, des organisations de la société civile, des gens du secteur privé, des organisations internationales et des milieux universitaires. Fondées sur les normes internationales clés relatives aux droits de l’homme, les Directives sur les régimes fonciers sont un puissant instrument d’amélioration des conditions de vie de millions de personnes.
Parce qu’elles reconnaissent qu’il est essentiel de disposer d’un accès sûr et équitable aux ressources naturelles pour parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et assurer la durabilité des moyens d’existence, ces Directives sont fondamentales pour les communautés de pêcheurs, notamment pour les groupes vulnérables et marginalisés.
Le fait d’avoir fait participer au processus les personnes que ces Directives entendaient précisément aider (en particulier les petits exploitants agricoles, les communautés de pêcheurs et les éleveurs pastoraux) a permis de s’assurer que les questions et sujets couverts par les Directives sont en prise sur la réalité et répondent à de véritables préoccupations.
Si l’on veut que les Directives aient l’effet bénéfique attendu, il est essentiel de soutenir leur application. Des actions concertées sont nécessaires pour faire en sorte que les principes et les normes que ces directives préconisent soient intégrés dans les politiques et les plans et servent à améliorer la gouvernance foncière, en particulier au profit des populations vulnérables et marginalisées, et à concrétiser les objectifs d’éradication de la pauvreté et de sécurité alimentaire pour tous.
Soucieuse de contribuer à la mise en œuvre de ces Directives dans le secteur de la pêche, la FAO a publié, en septembre 2013, la version préliminaire d’un guide technique afin de recueillir des avis ; et cette phase est encore en cours. Le texte se compose de deux grandes parties.
Dans la première, on examine ce que l’on entend par droits fonciers et gouvernance foncière dans le contexte de la pêche, et on explique pourquoi une gouvernance responsable s’impose. On étudie également la question de savoir qui détient des droits sur les ressources de la pêche, et on s’attache à déterminer les différents types de droits fonciers qui existent, notamment en ce qui concerne les ressources et les stocks partagés des eaux internationales. On s’intéresse en outre aux cadres et approches déjà en place en matière de gouvernance des régimes fonciers applicables à la pêche.
La deuxième partie du document est consacrée à la mise en place de régimes fonciers responsables dans ce secteur. On y propose des directives pratiques, notamment sur les principes généraux, la définition d’objectifs, l’amélioration des connaissances et l’attribution et l’administration des droits fonciers. On y étudie en outre les incidences du changement climatique et des catastrophes naturelles sur les questions d’ordre foncier. Des orientations pour le suivi, l’évaluation et la mise en application des régimes fonciers sont ensuite fournies.
Un glossaire et une annexe apportant des informations plus détaillées sur les approches et les outils viennent compléter ces deux parties
Dans le secteur de la pêche, une gouvernance foncière inefficace constitue un obstacle majeur à l’utilisation durable et efficiente des ressources naturelles, ce qui compromet les moyens d’existence et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. De nombreuses communautés de pêcheurs pâtissent d’un accès précaire aux ressources dont elles dépendent.
Cependant, si l’accès aux ressources halieutiques est un point essentiel, il importe de préciser que les communautés de pêcheurs sont également tributaires de l’accès à d’autres ressources et services, tels que la terre, le logement, les marchés, les ressources financières, l’information, les systèmes juridiques et les services sociaux (éducation, santé, assainissement, etc.). De fait, il est souvent nécessaire de combiner les droits fonciers applicables à la terre et aux pêches.
Les communautés ont besoin de droits d’usage garantis sur les ressources en poisson et sur les zones côtières, les rives des lacs, le bord de l’eau, des droits qui assurent et facilitent leur accès aux pêcheries et leur permettent d’exercer des activités accessoires (transformation et commercialisation des produits de la pêche, notamment), de se loger et de bénéficier d’autres mesures de soutien des moyens d’existence. Ces aspects sont encore plus critiques pour les communautés susceptibles d’être marginalisées et encore appauvries.
Le guide technique préliminaire insiste sur le fait qu’au final ce sont les circonstances, les résultats des processus consultatifs et les décisions politiques relatives aux effets attendus d’un régime foncier qui déterminent le type (ou les types) de système de droits à mettre en place, les types de droits à attribuer, le mode d’attribution de ces droits, leur durée et leur transférabilité.
VERBATIM
Les institutions
sont les règles du jeu ;
les organisations sont
les joueurs.
L’interaction entre les deux donne forme au changement.
— DOUGLASS CECIL NORTH
PUBLICATIONS DE L’ICSF
Les mangroves des Sundarbans
Les pêcheurs des Sundarbans : tenir le coup dans un estuaire à mangroves sous pression, de Santanu Chacraverti
Les populations de pêcheurs des Sundarbans se sentent chez elles dans les vasières, l’eau et la forêt de cet environnement particulier.
Elles ont acquis des connaissances, des savoir-faire, des techniques pour faire face aux difficultés du lieu. C’est le sujet de ce document.
http://www.icsf.net/en/monographs/article/EN/143-coping-in-an-ov.html?limitstart=0
Résumé des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté (Directives PAD)
Les Directives PAD de la FAO contiennent une centaine de paragraphes répartis en 13 sections. Le présent document en propose seulement un résumé qui a été fait pour l’ICSF par John Kurien, Membre fondateur de ce Collectif. Il est disponible en tamoul, telugu, hindi, et bientôt en d’autres langues de l’Union indienne.
http://igssf.icsf.net/images/SSF%20India%20workshop/English_Summary.pdf
INFOLOG : NOUVEAUTÉS À L’ICSF
Le Centre de documentation de l’ICSF (dc.icsf.net) propose diverses sources d’information qui sont régulièrement mises à jour. Voici de nouveaux arrivages :
Publications
Des paroles aux actes : mise en œuvre des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale Svein Jentoft, Maritime Studies 2014, 13 :16
Le 6 juin 2014, le Comité des pêches (COFI) de la FAO adoptait les Directives PAD. Pour des millions de travailleurs dans les pêches artisanales à travers le monde, c’était un moment historique. Il reste maintenant à faire appliquer concrètement ces Directives. Comme elles traitent d’aspects qui donnent lieu à des divergences politiques, on peut s’attendre à ce qu’elles soient reçues à la fois par l’enthousiasme et par des critiques. Ce document analyse les opportunités et les obstacles à envisager.
www.maritimestudiesjournal.com/content/13/1/16
Brugère C., 2015. Les vulnérabilités dues au climat dans la pêche et l’aquaculture : synthèse de six études régionales, Circulaire sur les pêches no 1104, FAO, Rome
Cette publication a pour but de consolider, interpréter plus avant, affiner et tirer des conclusions à partir des informations recueillies sur les effets du changement climatique, la sensibilité et les capacités de réaction des systèmes de production du poisson dans les contextes socio-écologiques différents et géographiquement séparés analysés par ces six études de cas.
http://www.fao.org/3/a-i4398e.pdf
Films
Leçons apprises par des pêcheurs artisans
Cela se passe dans une petite communauté de pêche à Tárcoles, province de Puntarenas, Costa Rica. À la suite du déclin de leurs captures, provoqué par les navires de pêche commerciale et des méthodes non durables, les pêcheurs de l’endroit ont formé une coopérative pour établir des pratiques de pêche durable. Le film montre les enseignements que les intéressés ont tirés de leurs efforts collectifs et de programmes de vulgarisation. Il met en lumière les menaces qui pèsent sur la pêche artisanale, et aussi l’intérêt qu’il y a à exploiter à la fois les connaissances scientifiques et le savoir traditionnel pour préserver la vie de nos océans.
La mer du changement Produit par l’ICSF Réalisé par Rita Banerji/Dusty Foot Productions, 26 minutes
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&;v= b10PKkmCGUo
Depuis bien longtemps, les pêcheurs traditionnels doivent s’adapter aux forces de la nature. Ils sont maintenant confrontés à la nouvelle menace du changement climatique qui touche toute la planète, à l’élévation du niveau de la mer, à l’acidification des océans. Quelles en seront toutes les répercussions sur des communautés déjà vulnérables et marginalisées qui ne vivent que de la mer ?
Tourné à Kakinada et à Mumbai, ce film nous montre ce que ces pêcheurs traditionnels pensent des changements subis par leurs lieux de vie habituels.
FLASHBACK
Nord ou Sud, les petits bateaux sont le bon choix
Lors de la 28ème session du Comité des pêches de la FAO, les discussions sur le thème Pour une pêche artisanale durable ont fait apparaître d’importantes divergences entre les délégations du Nord et du Sud.
Un certain nombre de questions sont ainsi restées sans réponse : œuvrer pour des pêches artisanales durables, est-ce une préoccupation des seuls pays du Sud, est-ce aussi un objectif des pays du Nord ? Si oui, comment et dans quelle mesure ? Dans les pays du Nord, la pêche artisanale ne serait-elle qu’une sorte de secteur social à la disposition d’autochtones, de personnes pratiquant une pêche de subsistance, qui sont très tributaires des ressources halieutiques, qui ont des liens culturels traditionnels avec ce type d’activité ? La pêche artisanale est-elle en soi plus durable, plus équitable et socialement et culturellement plus valable que la pêche industrielle ? La pêche à petite échelle n’est-elle qu’un modèle réduit de la pêche à grande échelle qui, elle, a pris des proportions incontrôlées et qui exige maintenant un renforcement des mesures de gestion, une réduction de l’effort de capture, une plus nette rationalisation ?
La Déclaration de Bangkok signée des organisations de la société civile (voir Pour nos droits et libertés, SAMUDRA n° 51, p. 7) ne fait pas ces distinctions. Dans les zones économiques exclusives, il faut accorder la préférence à la pêche artisanale, dans les pays industrialisés comme dans les pays en développement. Et il en va de même des autres demandes formulées par ce texte.
Lors de la 28ème session du COFI, ce point de vue ne semblait pas partagé par de nombreuses délégations du Nord. La Nouvelle-Zélande considère que le contenu et la mise en œuvre de certains aspects de la pêche artisanale (par exemple, la lutte contre la pauvreté) ne concernent pas vraiment sa pêche artisanale. Le Canada appuie un programme spécial visant à appliquer des principes de gestion « modernes » dans le secteur artisanal. Et l’Union européenne avait décidé de ne pas parler de ses pêches artisanales.
Les délégations des pays du Nord semblaient vouloir dire : ça ne nous concerne pas ! Dans les pays en développement sans doute, il serait peut-être bon de développer la pêche artisanale afin de lutter contre la pauvreté et d’assurer la sécurité alimentaire ; mais cela ne touche pas les pays du Nord. Dans ces régions, à part quelques exceptions, ni la pêche artisanale ni la pêche industrielle ne tiennent une place si importante dans la lutte contre la pauvreté et la sécurité alimentaire. Comme leurs pêcheries n’apportent qu’une part relativement modeste (et en voie de diminution) du poisson consommé chez eux, et que l’État providence s’occupe des problèmes de pauvreté, il semblerait que la pêche artisanale ne soit pas un sujet de préoccupation là -bas.
—–In revue SAMUDRA, no 52, mars 2009
ANNONCES
RÉUNIONS
Atelier régional pour faciliter la délimitation de zones marines d’importance écologique et biologique (ZIEB/EBSA) dans le Nord-Ouest de l’Océan indien et dans les zones adjacentes du Golfe, avec formation sur le sujet.
19-25 avril 2015, Dubai, Émirats arabes unis
Deuxième réunion régionale sur la protection des pêcheurs migrants : examen ASEAN des Directives pour l’inspection des conditions de vie et de travail à bord des navires de pêche par l’État du pavillon
28-29 avril 2015, Jakarta, Indonésie
Pour recueillir dans la région des données utiles à l’élaboration de ces Directives, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention no 188 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Vingt-cinquième réunion des États parties à la Convention sur le droit de la mer
8-12 juin 2015, New York
Atelier de dialogue pour l’évaluation de l’action collective des peuples autochtones et des communautés locales pour la conservation de la biodiversité et la mobilisation des ressources
11-13 juin 2015, Guatemala City, Guatemala
SITES INTERNET
SANDRP (Réseau sud-asiatique pour les barrages, les rivières etles populations)
www.sandrp.in
SANDRP est un réseau informel d’organisations et d’individus concernés par des problèmes relatifs au secteur de l’eau, tout particulièrement dans le cas de grands barrages. Il publie la revue Dams, Rivers and People.